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Pour beaucoup d'entre nous, le confinement à la maison décrété le 17 février afin de se protéger du Covid-19 a généré de l'angoisse : limités dans nos déplacements, au chômage technique pour beaucoup , des jeunes enfants qu'il faut rassurer malgré l'incertitude sanitaire... les facteurs de stress ne manquaient pas.
Puis, progressivement, une nouvelle routine s'est installée, avec plus de temps libre à combler. Chacun l'aura utilisé à sa façon avec des effets bénéfiques ou malsains : recentrage personnel et familial, activité physique régulière, nouveaux hobbys ou redécouverte d'anciens qu'on avait laissé de côté depuis des années (ce fut la lecture de romans dans mon cas), hyper-consommation d'actualités, boulimie, dépression. A part pour quelques hikikomori qui n'ont ressenti aucune différence, ces trois mois laisseront une trace et seront le déclencheur de nouveaux choix de vie chez certains.
Nous sommes le 10 mai 2020 à la veille du dé-confinement progressif de la France et contrairement au jeu de mot facile de l'article, j'espère que ce ne sera pas une déconfiture, que les gens resteront prudent car tout indique que ce n'est pas fini. Certes, il faut remettre en marche l'économie mais l'extérieur est toujours une zone de risque.
Restez prudents !